Nous savons aujourd’hui que notre microbiote intestinal, aussi appelé flore intestinale, joue un rôle central dans notre santé mentale et cognitive. Un déséquilibre persistant de cet écosystème, ou de l’axe intestin-cerveau, est désormais associé à un risque accru de troubles de l’humeur, notamment l’anxiété et la dépression*. *(Mayer et al., The Mind-Gut Connection, 2016*).
Entre 2004 et 2009, ma formation en naturopathie et en irrigation du côlon, et mes 15 années d’expérience en cabinet m’ont permis d’explorer ces liens. Cette approche m’a fortement sensibilisée à l’importance de l’intestin comme “un autre cerveau”. Aujourd’hui, les recherches scientifiques confirment et approfondissent ces observations, en établissant des corrélations solides entre la santé du microbiote intestinal et certaines pathologies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Le chercheur Yao et ses collaborateurs en 2023 ont notamment montré que des symptômes gastro-intestinaux, tels que la constipation chronique ou des troubles digestifs fonctionnels, peuvent précéder de plusieurs années l’apparition des signes cliniques de ces maladies. Cette découverte renforce l’hypothèse selon laquelle l’intestin et son microbiome pourraient jouer un rôle précoce et actif dans le développement de certaines atteintes neurologiques. Bien que j’aie choisi depuis septembre 2025 de me consacrer à la psychologie, je reste convaincue des bienfaits d’un accompagnement saisonnier, en lien avec les besoins du corps et de la santé mentale. C’est pourquoi je propose des cures, à faire chez soi, d’une durée de 3 à 5 semaines, à chaque changement de saison.